A°) Les bonbons au cours du temps

     

    Le début des bonbons comment au Moyen-âge, le sucre venait d'être découvert en France grâce aux Croisés qui l'avait ramené de Perse, mais il arrivait en peu de quantité et seulement pour les rois et les seigneurs.

    Un jour, un cuisinier lança la mode des « épices de chambre » : il commença par rouler des graines, des pignons, des amandes, de la cannelle, et du gingembre dans du sucre puis les a fait rissoler dans une poêle. Les invités des seigneurs les emportaient dans leur chambre pour mieux les apprécier. Les ancêtres des bonbons étaient nés.

    Les épices de chambre devinrent rapidement très en vues à la cour des rois. A cette époque, on les mangeait surtout pour digérer après des repas souvent très consistant.

    Durant une longue période les bonbons étaient surtout considérés comme un remède au même titre que toutes les autres épices et sont vendu très cher par les apothicaires. La confiserie de luxe est apparaître avec les premiers fruits confits et les marmelades.

    Ce n’est qu’à partir de la fin du XIVème siècle qu’un réel essor de la confiserie en Europe est possible puisqu’elle organise un véritable commerce de sucre : en particulier, les fruits confits se développent avec l’arrivée des Papes à Avignon et naissent également les dragées, les nougats et les pralines. Les « drageries », autre nom pour désigner les « épices de chambres », se multiplient, s’offrent de plus en plus à la fin du repas.

    Les pastilles, les marrons glacés, etc… apparaissent à partir du XVIIème siècle. Les confiseurs ouvrent enfin des boutiques à Paris. Toute la haute bourgeoisie se donnait rendez-vous dans leurs magasins.

    Au XIXème siècle, grâce à l’apparition du sucre de betterave. C’est une véritable révolution et depuis les confiseurs n’ont cessé de créer de nouveaux bonbons et de nouvelles spécialités, issus des traditions et dont la plupart existent encore aujourd’hui.